Mais où je dors?

C’est un des grandes questions que l’on me pose : mais où je dors?

Car que ce soit en voyage à vélo ou à pied, même combat, le sommeil c’est essentiel. En pratiquant des efforts physiques quotidien, la nuit doit absolument être réparatrice. La récupération est cruciale sinon le corps lâche et continuer est inenvisageable.

Donc pour choisir mes hébergements  je prend en compte plusieurs paramètres, le budget, ma qualité de sommeil via son emplacement et le confort. Et j’entend par là, l’électricité mais surtout la douche ! Parce qu’entre la poussière et la sueur due à une ou plusieurs journées voire semaine de vélo, je vous fais pas de dessin.

Ici, je vous présenterais ceux que j’utilise et ceux qui existent mais que je n’utilise pas et bien souvent pour une question de sous-sous. 

Et le Number one est : …….. le bivouac. C’est à dire que je dors dans ma tente en extérieur soit dans des lieux gratuits prévus à cet effet soit dans des endroits assez isolés directement dans la nature. 

Un autre nom donné à cette pratique peut être le camping sauvage. Même si on pourrait y appliquer une différence c’est à dire que le bivouac serait de passer juste 1 nuit à un endroit. En effet, en tant que voyageur ou voyageuse, tu poses ta tente le soir en arrivant et tu repars le matin, laissant évidement l’endroit plus propre que tu ne l’as trouvé. 

Le camping sauvage, lui, tendrait plus à poser sa tente sur plusieurs jours au même endroit. 

Après certain dirait que c’est jouer sur les mots, pas faux, mais on applique bien une différence au mot « entendre » et « écouter », non? 

Selon les pays les règles varient. Je vous invite d’ailleurs à lire ce super article qu’une connaissance m’avait conseillé: https://www.ridestore.com/fr/mag/le-guide-ultime-du-camping-sauvage-en-europe/ 

Dans mon cas sur mon vélo, je suis en autonomie totale donc je n’ai absolument besoin de rien d’autre que un coin tranquille. 

Budgétairement parlant, c’est un moyen hyper économique pour voyager à petit budget et comme j’adore le monde sauvage c’est l’idéal. C’est sur que si tu as la phobie de tout se qui touche de près ou de loin à l’extérieur ça risque d’être compliqué mais pas impossible.

En étant autonome, je peux aussi aller dans les campings. Surtout très pratique si j’ai besoin d’une douche et d’un peu de confort. Au début du voyage j’étais hors saison, ils n’étaient pas encore ouvert, je n’y suis pas donc encore allée. Mais c’est une option.

Après il y a le logement chez l’habitant via des applications comme Couchsurfing (mais que je n’ai encore jamais utilisé) ou Warmshowers (pour le coup que j’utilise beaucoup). Je vous détaillerais d’ailleurs ce dernier dans un prochain article. Vous pouvez aussi demander l’hospitalité directement en frappant chez les gens. Quelques fois dans la rue, des personnes peuvent même vous proposer un toit pour une nuit en toute simplicité. Vous faites généralement des rencontres incroyables et cerise sur le gâteau cela permet de faire des économies.

Ensuite et plus particulièrement en ville, je loge dans des auberges de jeunesse ou hostel. Plusieurs possibilités, la chambre seule ou le dortoir. Pour ma part je choisi toujours le dortoir pour des raisons de budget mais aussi en tant que voyageuse solitaire c’est souvent là que je crée le plus de contact, voir les gens en pyjama ça rapproche.

On peut en trouver un peu partout. Généralement je cherche sur hostelworld, booking ou bien via des sites internets d’auberges de jeunesse qui n’utilise pas c’est 2 plateformes.

En france : https://www.hifrance.org 

En Allemagne:  https://www.jugendherberge.de/fr/

A l’international: https://www.hihostels.com/

https://www.aubergesdejeunesse.com

Les autres hébergements qui existent mais que je n’utilise pas ou alors éventuellement si je n’aurais pas le choix, ce sont les Air B&B, les maisons d’hôtes et les hôtels classiques. Et la raison, je pense que vous vous en douter, est en avant tout monétaire. Pour la pus part de ces logement c’est un budget beaucoup trop conséquent qui reviendrais à plusieurs jours de nourriture. Je ne peux pas me le permettre sinon je ne voyagerais vraiment mais alors vraiment pas longtemps.

Parce que oui, j’adorerais dormir dans un palace avec un lit super mais alors super moelleux, des draps tout doux, un oreiller où tu as l’impression d’être dans un nuage, un petit déjeuner livré au lit avec jus de fruit fraichement pressé, petite fleur, de saison évidement, dans un petit vase et avec pour finir un massage des pieds. Oulala je m’emporte, enfin vous voyez ce que je veux dire. Mais bon, il s’avère que, non, je n’ai pas mais alors pas du tout les moyens financiers pour cela donc pas de palace, vive la nature.

En amont du périple quand vous réalisez votre budget, la durée du trip va forcément avoir un impact sur le choix de vos logements et est évidement à prendre en compte. Effectivement quand l’on part 15 jours ou 1 an ce n’est pas la même chose. Cela deviendrait vite extravagant, si vous logez perpétuellement en hotel ou en chambres d’hôtes pour du long court. Et outre le budget on est pas du tout sur le même type de voyage aussi humainement. Etre dans la nature ou vivre en cohabitation avec d’autres personnes dans une chambre cela nous force à nous dépasser, à aller vers les autres, à respecter les lieux et les gens autour, à prendre en compte l’espace personnel de l’autre. Pour moi, je trouve c’est une formidable école de la vie.

Finalement le tout est de trouver un moyen de dormir qui vous convient autant pour passer une bonne nuit que financièrement. 

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